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 Le temps d'un désespoir

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MessageSujet: Le temps d'un désespoir   Le temps d'un désespoir I_icon_minitimeLun 12 Mar - 20:39

Prologue :
Il est un temps à chaque chose. L’exemple le plus flagrant est la vie : regardez le temps passer, l’aiguille tourner, le tic-tac incessant de la pendule. Les vies qui s’envolent, les rires qui s’échappent, l’épée qui s’abaisse, mais toujours ce tic-tac. La mort ne connait pas de tic-tac. Communément, les plus valeureux consacrent leur temps à améliorer des vies éphémères au détriment de la leur. Lordan avait compris cela. Il avait compris qu’il avait passé ses trente années de vie à une cause dépourvue de sens, tout comme on le lui avait enseigné. Tic-tac, c’est l’heure de son histoire.

I : Nouveau-né
Tic-tac, deux personnes mariées, une passion commune, un enfant qui naît, début de l’infortune.

« Il s’appellera Lordan… ». Ces mots prononcés, les premières secondes passées, Azeroth accueille une nouvelle âme. Les parents sont heureux, mais pour combien de temps ? Tic-tac, le temps passe, l’enfant grandit. Il veut devenir soldat ? Son père, attaché à la chair de sa chair et horloger de surcroît, s’y oppose sans hésitation. « Tu reprendras ma boutique, mon fils. ». Peut-on sceller un destin si facilement ? Tic-tac, l’avenir connait la réponse. La mère tombe malade, le père doit payer, l’enfant s’inquiète. Le médecin arrive, diagnostique le problème. « Votre femme est vouée à mourir. ». Tic-tac, une nouvelle horloge s’arrête. Tic-tac, le père meurt de chagrin. Tic-tac, l’enfant est orphelin.

II : Unique issue

Tic-tac, un enfant qui naît, deux parents qui meurent, une vie désespérée et beaucoup de pleurs.

Sans tuteurs matures, l’enfant était voué à mourir. C’est dans une ruelle qu’il trouva où dormir. Le lendemain passa une femme, qui, prise de pitié, emmena le gamin. Le mari de cette femme était gérant d’une auberge, et hébergea le garçon. L’enfant travailla aux cuisines. Il en vit, des tripes de poulets et de sangliers. Comme un être normal, il s’y est habitué. Tic-tac, le temps passe, le gérant vieillit. Et avec s’envole son caractère adoucit. Le garçon, âgé de quatorze ans, endura des conditions plus extrêmes. Sans faire de bruit, un soir de pleine lune, l’enfant s’enfuit. Quelle vie désespérée qu’une errance sans fin, mais la vie d’aventurier est à la portée de chacun. Bien qu’encore jeune, mais déjà apte au combat, il endossa ce rôle. Tic-tac, l’enfant accepta maintes quêtes. Tic-tac, il grandit avec le sang. Tic-tac, la mort devient une routine.

III : L’amitié est un espoir
Tic-tac, l’enfant se construit, personne ne veut de lui, excepté son amie.

Tic-tac, il atteint ses vingt ans, en aventurier solitaire. Il rencontra une jeune draeneï qui souhaitait découvrir le monde. Mus par une passion de combattre, la jeune étrangère et Lordan devinrent très amis. Ils rendirent service à ceux qu’ils croisèrent, avec une amitié forte et sincère. De leur union, ils purent s’acheter un équipement décent. Leurs quêtes devinrent plus ardues, leurs vies plus mouvementées. Tic-tac, le hasard fait qu’ils arrivèrent au Norfendre, et luttèrent contre le fléau comme ils le purent. Là-bas, la draeneï périt, de la main d’un chevalier de la mort. Il blessa gravement Lordan, et ce dernier côtoya la mort. Tic-tac, peu de temps passa, Lordan se rétablit. Il lui reste une cicatrice, sur laquelle on voit gravé, dans la chair de l’humain, le prénom de son amie. Il jura de tuer le Roi-Liche. Tic-tac, Lordan est âgé de trente ans. Tic-tac, sa haine s’alimente. Tic-tac, se meurt un espoir, revit une cause.

IV : L’espoir fait mourir

Lordan sortit son épée. Côtoyé par l’armée, il fit preuve d’une prodigieuse capacité à distinguer ses alliés de ses ennemis pendant la bataille. Qui a dit que la rage était une faiblesse ? Les vies qu’ils supprimaient n’avaient pas de tic-tac. Ce n’était que des monstres sans âme. Un coup d’épée dans la tête, un balayage avec son bouclier, ses armes valsaient avec harmonie dans la chair de ses ennemis. Il était doué. Les ennemis subissaient le courroux de Lordan, terrassés par la poigne de la vengeance. Le siège dura des semaines, et des semaines. Lordan ne survécut pas.

Tic-tac, la fatigue le fait tomber. Tic-tac, le gel s’empare de lui. Tic-tac, un nouvel assaut des morts. Tic-tac, la mort soulève son voile. Tic-tac, de nouvelles horloges s’arrêtent. Tic-tac, Lordan est transporté dans le vide absolu.
…Tic-tac, l’espoir se dégage du corps. Tic-tac, l’âme est brisée en mille morceaux. Tic-tac, une paupière s’ouvre. Un œil emplit de tristesse et de peine s’aperçoit. Une main se pose au sol, d’une force faite de rage. Le corps se relève d’une animation inexacte. Que se passait-il ?

Plus de tic-tac dans l’esprit de Lordan. Car maintenant, il faisait partie de la non-vie. Le comble de la haine, n’est-il pas de devenir cette haine ?

Quelle qu’elle soit, la vie est joyeuse et pleine de surprises. Croquez-la à pleine dents avants de finir aux oubliettes. Et maintenant, fermez les yeux. Oubliez le thème de la vie, oubliez son harmonie et sa poésie. Oubliez le tic-tac incessant de votre horloge, et plongez-vous dans la mort.

V : L’après-mort
Mes yeux s’ouvrirent petit à petit. Ma première vision était celle d’un visage dont les yeux jaillissaient d’un bleu sombre, et lumineux à la fois. Il tenta de me parler. Je ne compris rien dû à mon sentiment de vide, comme si mon âme était en morceau. Comme si j’avais dormis pendant des siècles. Il me fixa avec son regard de mort. Même si je n’avais pas écouté, je compris ce qu’il voulait me dire : j’étais au service du Roi Liche. Une grande mélancolie s’empara de moi. Qu’étais-je devenu ? Ma peau était blanche comme la neige, mes joues étaient creusées. Je n’étais pas frêle, j’avais gardé ma musculature d’antan. L’homme qui se trouvait devant moi était grand et fort. Il déversa un flot de paroles et le seul mot que j’entendis fut « Tester », et me tendit une épée. Sur cette épée se trouvait des runes, comme celles que j’avais vues sur les livres. Elles brillaient d’une lueur rouge sombre. J’attrapai le pommeau et fis quelques moulinets avec l’arme. Quelques secondes après, l’homme me chargea vivement et me projeta à terre. Tout était déjà clair dans ma tête…
Il me charge. Je tombe au sol, sonné une seconde et le balaye ensuite.
Il se rattrape au mur et tente de me frapper avec son poing, que je bloque avec mes deux mains, puis lui tords le bras.
Il me donne un coup de tête en réponse. Je recule de quelques pas.
Il avance. Je feins d’être sonné et lui assène un coup de pieds puissant à la jambe, le faisant trébucher, et lui entaille le biceps. Il hurle, puis je lui frappe le genou, puis à la tête.

Je tentai de le balayer. Il se rattrapa au mur et tente de me frapper avec son poing, que je bloquai avec mes deux mains. Là, il enchaina avec un coup de tête qui me fait vaciller en arrière. Je feins d’être sonné, et vivement, il se baissa et m’attrape le genou, me faisant chuter lourdement. Il prit son épée, et hurla « Tes runes ! ». A ce moment, comme instinctivement, je canalisai ma concentration sur mon souvenir des runes, et ma peau se durcit très fortement, au même moment où il abaissa sa lame sur moi. La lame traversa l’armure, mais fut bloquée par ma peau. Je rattrapai ma lame et la planta dans l’arrière de son genou, le faisant trébucher et s’écouler un liquide qui semblait être son sang. Puis je le frappai violemment à l’arrière de la tête de la force de ma jambe.

VI : Liberté de mourir
Ils étaient tous semblables à moi. Le Roi-Liche, niché sur son vaisseau, parlais d’une voix raisonnante et effrayante. Effrayante du point de vu mortel. Nous, nous ne ressentions pas la peur. Chacun de nous savait que nous incarnions la peur. Il nous ordonnait d’attaquer la chapelle de la Lumière. Personne ne bronchait. Un court trajet plus tard, nous y étions. Les morts-vivants sans cervelle attaquaient la chapelle de leur puissance restée. Les soldats de la Lumière étaient moins nombreux, mais bien plus puissants. Ils décimaient en un coup notre armée. Mais nous étions plus puissants que cela. De ma lame runique, je tranchai la gorge d’un soldat, puis assomma un autre avec une massue que je venais de ramasser. Mais je fus repoussé par une lumière brillant de mille-feux, qui m’assomma. Quand je me réveillai, piétiné par des alliés, je me rendis compte du désastre : les défenseurs de la lumière avaient gagné. Je retournai auprès des miens, les chevaliers de la mort.
Plus tard, la nouvelle éclata. Le Roi-Liche savait que nous étions voués à la défaite. Une telle rage s’empara de moi que je rejoins un temps la Lame d’ébène, mais ce n’était pas mon genre. J’étais bien trop solitaire pour me lier à un ordre. Avant de m’envoler avec le griffon donc je disposais, l’un d’eux vint m’apporter une armure et une arme runique, ainsi que divers parchemins. « Pour ta bravoure. », il ajouta. Je rejoins rapidement Hurlevent. La ville que j’avais connu étant enfant me paraissait bien plus joyeuse. Excepté tous ces regards braqués sur moi. Alors c’est ça, ce ressentiment d’avoir fait le bien toute sa vie et d’être perçu comme un monstre ? Toutes leurs paroles ne sont que railleries, insultes. Ma tristesse fut encore plus grande. En lisant les dernières nouvelles, j’appris qu’un Maléfice touchait Azeroth. Peut-être devrais-je m’y intéresser ?

Tic-tac, j'arrive.

[HRP]
J'me suis dit "Si j'ai pas un dk, je mourrais idiot", alors tout à coup mon subconscient s'est mis à me parler
Sub : Elki, écrit un bg pour faire un dk !
Moi : Non, pas envie.
Sub : T'inquiète, c'est moi qui écrirai
Moi : Mais j'ai cours dans 20 minutes !
Sub : Tant pis laisse-moi faire ! Tu veux te marier avec songe, oui ou non?
Moi : Bah... oui.
Sub : Bon bah alors lance ton ordi.
Donc voilà j'ai fait un bg. Me demandez pas pourquoi le thème du temps, j'en sais rien j'avais envie. Donc voilà j'espère que ce sera pas trop chiant à lire.
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MessageSujet: Re: Le temps d'un désespoir   Le temps d'un désespoir I_icon_minitimeMer 28 Mar - 7:53

Très très peu de fautes, et un style axé autour du leitmotiv du Tic-Tac, j'apprécie.

Je n'ai pas grand chose à dire, sinon que je suis plutôt d'un avis positif.

Ah, mais à la fin, tu dis aller pour Hurlevent, c'est bien ça ? Si tu n'as pas le tabard de la lame d'ébène, tu te fais abattre à vue étant donné ta condition.

Sinon, quels sorts et items demandes-tu ?
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