PrologueVous avez sûrement déjà entendu parler des sorcières, ces femmes monstrueuses, avec des verrues sur le nez, une peau verdâtre. Oui, mais dans Azeroth, cela n’existe pas, me diriez-vous. Eh bien, croyez-le ou non, je vous certifie le contraire. Pendant des temps où le bon usage de la magie était incertain, certains humains se sont plongés dans un art encore inconnu. Je parle de la sorcellerie. Mais la vraie sorcellerie ! Un mélange de magie gangrénée, d’ombre et d’arcanes. Laissez-moi vous compter l’histoire de la dernière descendante des sorcières…
I : Chaudrons et petits enfantsPrès de deux mille cinq cent ans avant l’invasion des orcs en Azeroth, naissait un groupe de dégénérés mentaux, des ordures de la pire espèce maniant la magie pour en fait bien plus de mal que de bien. Leur seule envie était de torturer, physiquement et surtout… mentalement. Pour cela, ils utilisaient des sorts effrayants, annihilant toute raison. Des monstres de boue dévorant les oreilles, des citrouilles maléfiques prises d’une animation étrange, des chauves-souris buveuses de sang… tout était bon pour traumatiser les personnes, qu’ils relâchaient une fois qu’ils étaient devenus fou, s’ils ne les avaient pas encore dévorés. Oui, c’était aussi des cannibales.
La secte impie se démarquait grâce à leurs facultés à manier les balais comme montures, les balais servant également d’arme de corps-à-corps ou parfois étaient enchantés, en invoquant des créatures monstrueuses, mais aussi pour ses nombreux rituels. Les trois plus répandus étaient celui de la guérison, de la fidélité et de la fertilité. Nous ne nous intéresserons pour l’instant qu’au troisième. De telles abominations humaines ne connaissaient que très rarement l’amour. Mais pour se reproduire, on élisait chaque décennie la femme dite « porteuse ». Chaque fois que la secte perdait un membre, il en fallait un nouveau. La porteuse devait subir le viol pour accoucher d’un nouveau membre de la secte, et ceci très fréquemment.
Si c’était des jumeaux, ils gardaient les deux. Si c’était des triplés, ils en gardaient deux et en mangeaient un. Des quadruplés ? Quel bonheur, on en gardait deux et on mangeait les deux autres. Ainsi de suite.
Seulement voilà, leurs méfaits étaient bien trop nombreux pour que leur secte soit méconnue de tous. Parallèlement s’était développé une guilde de chasseur de sorcières, démons, et morts-vivants en tout genre.
Il vint un jour où, Leilara, sorcière âgée de près de seize ans, vint à rencontrer sur les chemins dégagés qui menaient à Hurlevent, un apprenti chasseur dit « d’ombre ». C’était comme cela qu’on appelait les membres de la guilde. Bref, chacun avait reconnu l’autre. Mais un frisson les parcourut. Le marteau du jugement était tombé. Les deux êtres s’aimaient plus que tout. Seulement voilà, une sorcière et un chasseur de sorcière, un chat et une souris, le noir et le blanc, le garde et le bandit, ils ne pouvaient s’unir. Un regard, un simple regard, et cela valait toutes les explications du monde. Ils s’enfuirent à grandes enjambées, chacun dans leur territoire.
Leilara se renseigna tant qu’elle le put auprès des sorciers et sorcières. Chacun était formel : « Si tu continues à poser cette question, on te tue. », « T’as pas intérêt sinon je te coupe les oreilles. » et d’autres phrases qui lui brisaient le cœur. Mais elle s’obstina.
Très vite, elle atteint l’âge où, chez les sorciers, on apprend à manier le balai.
« Petite, j’ai mal dormi cette nuit alors je ne me répèterai pas ; le balai, c’est comme un gobelin volant. Ça fait n’importe quoi, n’importe comment, et c’est incontrôlable. Seulement, si tu sais être ferme et lui dire « non » quand il veut s’en aller, alors là c’est comme une flèche que tu cadres bien. Précis, vif, tu peux faire ce que tu veux avec. C’est comme le prolongement de toi-même, tellement instinctif qu’un chat y arriverait. Maintenant, monte, pouilleuse écervelée. ». Et elle monta. Le balai s’illumina d’une lueur sombre. Et il partit, à toute allure, dans les airs, en bas, à gauche, à droite, à toute allure, plus lentement, moyennement, il fit un looping, un deuxième, une vrille, et finalement, Leilara finit sa course dans la boue, au même endroit où elle était partie. Et cela dura des jours entiers, à essayer en vain d’y arriver. Finalement, le travail porta son fruit. A ses vingt et un ans, elle savait parfaitement voler avec. Parallèlement à cet enseignement, elle avait appris la quasi-totalité des sorts de sa secte, pour un membre normal. En effet, le nombre croissant de fidèles avait énormément augmenté, divisant la secte dans tout Azeroth, tapie dans l’ombre.
Le destin décida que ce fut elle qui dû chercher les plantes pour accomplir le rituel de la guérison, parce que le boucher était malade. Le rituel de la guérison est très simple ; un chaudron, une recette, des ingrédients, un feu, des inscriptions arcaniques sur le sol et le tour est joué, le malade n’a plus qu’à boire le chaudron en entier pour se rétablir peu à peu.
Bref, il ne lui manquait plus qu’une fleur. Une tulipe des routes, qu’on trouvait facilement dans la forêt d’Elwynn et dans les Tarides. La logique voulut qu’elle se rende dans la forêt, étant très proche de Sombre-comté. Le hasard vint également s’y mêler. Elle le revit. Le chasseur. Ils se regardèrent quelques instants. Elle était habillée en noir, il portait l’armure des écuyers chasseurs ; elle avait le regard morne, il respirait la joie de vivre ; elle était maigre, il était costaud. Mais tous deux partageaient un amour inconditionnel l’un pour l’autre. Sans se dire un mot, ils s’enlacèrent amoureusement, se laissant tomber dans l’herbe encore humide, se couvrant de baisers inlassablement durant des heures, sans voir le temps passer. Ils ne purent se restreindre à ces actions limitées et allèrent jusqu’à unir leurs corps par les organes de la passion.
Le bonheur passé, ils se résolurent à un choix simple : tous deux prirent leurs jambes à leur cou, loin du tumulte des batailles entre sorcières et chasseurs d’ombre.
II : Les perceurs de nuisiblesDès que les actes des sorcières eurent des conséquences connues aux yeux de tous, il ne se passa que peu de temps entre le moment où l’idée germa dans la tête de Valeriack de s’y opposer et où cette idée fut mise en place. Elle recruta, dès les premiers jours de son ouverture, des guerriers et mages venus du Sud du royaume de l’Est, venus s’opposer au fléau que constituait les sorcières. Mais à cela s’ajoutait des nécromanciens malhonnêtes jouant avec la mort, des spectres venus d’on-ne-sait-où, et les worgens sauvages s’aventurant dans les contrées où ils ne pouvaient survivre. Très vite, l’idée fit fureur et les combattants vinrent en masse pour espérer une place dans l’histoire. Le temps passa, et Valeriack eut pour récompense une ribambelle d’enfants. Tous étaient fidèles à la cause de leur père et s’entrainaient valeureusement.
Jalf était une légère exception. Plutôt qu’à l’entrainement, il préférait les longues promenades dans la forêt d’Elwynn pour y admirer la beauté du paysage.
Comme je vous l’ai conté plus haut, il rencontra Leilara. D’après ce qu’il conta à ses frères, c’était comme si son « cœur battait tant qu’il allait exploser ». Depuis, il ne cessa d’y penser, même en s’entrainant à lutter contre les gens de sa sorte. Chaque jour, il se questionna sur leur devenir. Devrait-il la tuer ? Avaient-ils un avenir ensemble ?
Mais rien n’altéra son apprentissage. Il suivait avec plaisir les cours de pyromancie, alchimie et combat, tout autant que ses proches. C’était même l’un des plus doués. A ses vint et un an, il maniait avec harmonie ses armes, le feu et les poisons. Bien évidemment, pour réussir ces poisons, il devait cueillir des plantes en tout genre, allant même jusqu’en Strangleronce, seul, pour récolter les précieux ingrédients.
Inutile de vous en dire plus sur ce qu’il se passa après. Je vous l’ai également conté plus haut.
III : Une maison dans la prairieIls s’arrêtèrent près d’une maison abandonnée, au fin fond de la forêt. Avec les capacités de Leilara et la force de Jalf, ils mirent rapidement tout en ordre et la bicoque sale s’était transformé en charmante demeure. A vrai dire, ils ne manquaient de rien. De la nourriture issue de la chasse et de la cueillette, de l’eau venant de la rivière, tout allait pour le mieux. Chacun avait renié ses origines pour se morfondre dans un mode de vie parfait et dénué de violence. Leilara grossissait même de jours en jours, jusqu’à l’heureux évènement…
Ils la nommèrent Yzelic.
Elle naquit dans un bonheur sans faille, et ne manquait de rien. Ses parents patientèrent jusqu’au jour où elle serait en âge d’apprendre les rudiments du combat. En fait, dès qu’elle le fut, chacun lui apprit ce qu’il savait pour qu’elle puisse être aisée avec différents types de magie. Son père lui apprit l’art de la pyromancie, s’obstina jusqu’à ce qu’elle puisse créer des boules de feu de taille moyenne. Il lui apprit ensuite à se battre à l’épée, à la dague et à mains nues. Finalement, il lui apprit à créer des poisons pour passer outre les boucliers d’ombre des sorcières.
Sa mère lui apprit tout d’abord les arcanes. A pouvoir créer des spectres, des géants, mais uniquement des illusions, ainsi qu’à pouvoir animer des objets, principalement des citrouilles. Ensuite, elle lui apprit l’ombre. A se transformer en ombre, s’imprégner de cette dernière pour se dématérialiser. Et, finalement, lors de ses quinze ans, à monter sur un balai.
Etrangement, Yzelic se voyait dotée d’un don particulier pour les matières que lui enseignaient ses parents. Si bien qu’à quinze ans, elle savait déjà tout.
Ses pensées étaient déjà toutes tournées vers la traque des ombres. Ses parents, comblés de joie de posséder une telle fille, ne purent pas lui refuser de réaliser son souhait. Ne pouvant utiliser son balai sans risque d’être la cible des tourelles du camp des chasseurs d’ombre.
Dès le moment où elle posa le pied dans l’entrée, toutes les personnes présentes savaient à qui elles avaient affaire. En effet, la ressemblance avec son père était frappante. Elle rencontra Valeriack, qui fut ravis de savoir qu’elle souhaitait de les rejoindre, moins en sachant la voie qu’avait empruntée son fils. On lui fit visiter le domaine puis un des fils de Valeriack, sous le charme, la raccompagna.
Au moment où Yzelic ouvrit la porte, un frisson la parcourut. Elle posa son regard sur le fond de la pièce.
Un cri d’effroi troubla le calme de la forêt.
Le corps éventré des parents gisaient devant la fenêtre. Sur le mur, une écriture, visiblement sorcière. En dessous, en commun, était écrit « Les traitres doivent rendre leur sang à la nature qui les a vu naitre et leur progéniture devra nourrir les victimes de cette traitrise ».
IV : Nouvelle vieValeriack pensa qu’il était de son devoir de recueillir l’orpheline. Il pu rapidement constater l’étendue de ses capacités. Rapidement, elle atteint le stade requis pour pouvoir se voir attribuer nombre de contrats.
Elle se vit également remettre l’héritage de ses parents.
« Yzelic, je suis honoré de vous remettre son armure. C’est une rareté comme on n’en fait plus de nos jours. Fait en mithril et plaqué en cobalt, elle vous assure légèreté et puissance.
Voici ensuite son amulette. Très précieuse, il s’est vu récompenser de ses expéditions par la trouvaille de cette chose. Pointez-la quelques secondes vers un être et elle décèlera si cet être a eu un quelconque contact avec la magie noire. J’ai toujours désiré l’avoir, je vous envie, si vous saviez…
Ensuite… voilà, son arme à feu. Un revolver de toute beauté. Il l’avait adapté pour les balles spéciales, mais je suis fier de dire que j’en ai été le concepteur. Je vous laisserai le soin de confectionner les munitions.
Voilà sa lame. Il l’avait trouvé lors d’une de nos expéditions dans des ruines naines. Elle est ornée de diverses runes, je vous laisserai le soin de les découvrir et d’en apprendre le fonctionnement. Vous serez la première à en déceler les fonctionnalités. J’espère que vous resterez dans le droit chemin et que vous en ferez l’usage qu’espérait votre père. »
V : La traque quotidienneYzelic se retourna. La poussière qui virevoltait dans la ruelle témoigna du passage de son ennemi. La chasseresse sortit son revolver et se mit à courir entre les maisons. Quand tout à coup, elle fut violemment percutée par un balai volant, qui la cloua au sol. La sorcière s’approcha dans sa protection d’ombre, chargeant deux boules d’ombre dans chaque main. Tout à coup, Yzelic se tourna de côté et tira. La balle toucha la sorcière en pleine main et lui fit faillir sa canalisation. La chasseresse se releva, enfourcha le balai et s’envola, tournoyant autour de la sorcière. Elle sortit sa lame, et, passant à côté de la sorcière, entailla son adversaire. Satisfaite, elle se retourna. Et vit une citrouille animée d’où coulait son intérieur. Yzelic continua de voler, et entendit un bruit morbide derrière elle. Une autre citrouille était agrippée au balai, et rongeait le bois. Il ne s’écoula que quelques secondes, et le balai craqua. Yzelic parvint à ralentir sa chute en agrippant sa lame à un arbre, mais la chute lui cassa le coude. La sorcière arriva rapidement, chevauchant sa citrouille animée, suivie des plus effrayants spectres. Yzelic savait que ce n’était qu’une illusion. Elle feint le coma quelques instants. Puis elle ouvrit brusquement les yeux et, sa lame s’illumina, et elle lança vivement sa lame sur la sorcière. L’arme se planta en plein cœur de la sorcière, qui tomba à terre. La citrouille redevint banale. La chasseresse retira sa lame, et, la plaie grande ouverte, retira le cœur de la sorcière.
VI : Le MaléficeLa bataille faisait rage dans les terres du royaume de l’est. Les trolls étaient nombreux face à la guilde, et d’égale force. Cependant, la guilde avait des maillons forts ; parmi eux, Yzelic et Valeriack. Yzelic alternait pistolet et lame contre l’armée adverse. Valeriack n’avait pas d’égal en escrime. Malheureusement, le surnombre était bien trop évident. La guilde tint pourtant bon… jusqu’à l’arrivée des sorcières. Nichés sur leurs balais, elles lançaient des sorts d’ombres et des poisons à n’en plus finir, sans savoir sur quoi ni sur qui. Les trolls furent solidement endommagés, mais la guilde en prit le principal. Yzelic et cinq autres hommes décidèrent de battre en retraite. De toute façon, s’ils restaient, c’était la mort. Ils durent se rendre à l’évidence ; c’était le temps de la vengeance, non pas des pleurs, et non plus de la guilde. Chacun prit son chemin, indépendamment des autres. Yzelic se rendit en Arathi. Peut-être pourrait-elle y trouver de l’aide ?
[HRP]
C'est un bg que j'ai fait directement après une rédaction énorme, donc je pense qu'il y aura pas mal d'erreurs, comme des répétitions etc...
En gros, ma demande, c'est d'incarner une chasseresse de sorcière, avec comme qualités l'agilité, un maniement très trèèès sommaire de la pyromancie et des arcanes (elle sait juste lancer une boule de feu, et invoquer l'illusion d'un spectre, ce qui bouffe les 3/4 de son mana), ensuite qu'elle sache manier l'ombre, animer des citrouilles (à condition qu'il y en ait dans les environs, et pareil pour le mana), et avoir les objets cités ci-dessus. Pour l'amulette, j'aimerai l'obtenir, mais comme ça fait beaucoup, je propose de m'imposer un rand assez strict pour savoir si je décèle la présence ou non.
Merci d'avoir lu